Plantes médicinales : Vitalité et Personnalité
La plante peut être défini, tout comme l’Humain, en terme de vitalité et de personnalité.
Nous tentons alors d’en conserver l’ensemble, le « totum », l’essence.
Récolter une plante, conserver son essence et l’utiliser, c’est profiter d’une mémoire génétique entière pour soutenir notre organisme.
Notre énergie et celle des plantes varient en fonction des cycles, faire attention à ces cycles c’est comprendre comment s’y inscrire positivement plutôt que de les subir.
Découvrez une autre façon d’appréhender le monde végétal et le vivant en général :
• Personnalité et Vitalité •
La bonne conservation des plantes cultivées et de leurs principes actifs dépend directement de leur méthode de transformation. Il faut garder à l’esprit que notre plante est un être vivant et que la façon dont nous la traitons dès l’instant de sa récolte détermine ce que nous en avons conservé : une partie de sa personnalité et une partie de sa vitalité.
Personnalité
Le but est de conserver au maximum l’ensemble de ses composants et qualités qui permettront le soutien de notre organisme.
Une plante médicinale contient en moyenne plus de 200 à 300 principes actifs dont nous ne connaissons qu’une infime partie. Certains préfèrent extraire une sélection réduite (pour la réalisation d’un médicament pharmaceutique par exemple), nous tentons ici d’en conserver l’ensemble.
En effet, la nature fonctionne comme un entier indivisible. Si vous prenez un principe actif isolé (donc transformé), votre corps va le traiter de façon tout aussi isolé. Il va induire une réponse rapide d’une partie isolé de votre corps, il va stimuler les organes et tissus avec lesquels il a une forte affinité, exacerbant certains processus vitaux au détriment de leur processus inverses. Il ne s’équilibrera pas naturellement dans votre organisme : il vous déséquilibre. C’est ce phénomène qui est relié aux effets secondaires médicamenteux.
Si nous ingérons une préparation qui contient le « totum », l’entièreté des qualités de la plantes, nous profitons de ses principes actifs à la vitesse qui correspond au traitement de l’ensemble de ses composants. Le corps reconnaît alors une information entière qui s’équilibre naturellement sans effets secondaires.
La plante nous soutient grâce à l’ensemble de sa personnalité et non par l’utilisation d’un fragment superficiel.
Vitalité
Le but est de conserver au maximum l’ensemble des qualités énergétiques de la plante. Notre plante est un être vivant, en fonction du moment de la récolte et de tout ce qui se passe ensuite, nous allons plus ou moins entamer l’énergie qu’elle a accumulé tout au long de sa vie.
Comme pour nous, la vie n’est pas un long fleuve tranquille: parfois nous sommes fatigués ou énervé, parfois nous débordons d’énergie et nous avons l’impression que nous pourrions tout accomplir sans effort. Je vous laisse deviner dans quel état vous êtes le plus propice à pouvoir soutenir votre entourage, et dans quel état il vaut mieux que vous vous en absteniez.
Pour la plante, cela va dépendre de paramètres externes qui vont lui demander de l’énergie pour s’y adapter ou qui vont lui donner de l’énergie pour se construire : température, cycle lunaire, cycle solaire, saison, humidité, nuisibles, maladies…
Cela dépend également de certains paramètres internes comme sa respiration et son cycle de l’eau, déterminés principalement par l’instant de cueillette.
Dès cet instant passé, la plante a été coupé de ce qui la relie au(x) cycle(s) de la vie, son énergie va décroître et nous tentons de ralentir au maximum ce processus de dégradation à tous les niveaux.
• Les paramètres de Conservation •
• Température
Elle doit être comprise entre 20°C et 40°C suivant la plante, ses composants et leurs caractéristiques. L’idéal se situe autour des 30°C pour éviter l’évaporation des composants volatiles comme les huiles essentielles.
La température définit aussi la charge d’eau que l’air ambiant peut contenir et donc l’humidité, ce qui est un facteur essentiel du séchage.
Une température trop basse ne permet pas de dégager l’humidité que nous cherchons à extraire des plantes, et une température trop haute le ferait « trop violemment ».
• Humidité
La plante est en grande partie composée d’eau, au moment de la récolte, sa teneur en eau est comprise entre 60% et 80%. Nous cherchons suivant l’espèce à descendre entre 5% et 15% d’humidité.
Ici, l’enjeu principal et d’éviter les allers-retours de cette charge en eau : quand la plante se décharge en eau elle dégage de l’humidité dans son environnement, si cet environnement devient plus humide que la plante partiellement sèche, elle se recharge de cette eau. Ces allers-retours favorisent grandement la création de micro-moisissures (responsable de potentielles tâches noires ou du brunissement des feuilles et fleurs) et diminuent drastiquement la qualité de la plante.
• Lumière et Air
L’air et la lumière participent entièrement au cycle vital de la plante. Une fois la plante cueillie, l’air et la lumière entraînent en revanche la dégradation de certains composants : nous faisons donc en sorte de conserver nos plantes à l’abri de l’air et de la lumière le plus tôt possible après la récolte.
• Fréquence Vibratoire
L’eau que les racines tirent de la terre tout comme l’air, la chaleur et la lumière que les parties aériennes tirent de l’atmosphère sont mis en mouvement par des forces qui permettent les conditions de la vie sur terre.
Ce sont les forces qui gouvernent les cycles qui régissent la vie, comme par exemple la Résonance de Schumann qui est en lien avec notre ionosphère ou les Forces piézo-électriques qui relient et mettent en mouvement les forces physiques et électromagnétiques. Nous pouvons parler aussi de la gravité qui s’inscrit dans cette vision vibratoire. Ces forces sont l’équilibre du monde, elles permettent le mouvement cyclique plutôt que l’effondrement ou l’explosion de la matière.
Donc tout comme pour nous, cette fréquence vibratoire ou ce mouvement cyclique est inscrit dans l’évolution de la plante, dans l’équilibre de ses composants et dans sa qualité vitale (comparable à la notion de « Prana » en Ayurvéda). Nous tentons alors de la conserver en évitant d’abaisser son taux vibratoire.
Pour cela, nous lui offrons simplement un environnement qui dispose d’un taux vibratoire équilibré : musique, matériaux nobles et naturels et présence d’être vivants vibrants et connectés eux-mêmes à une belle fréquence. Concrètement, quand je suis énervé, j’attends de m’être calmé avant de visiter mes plantes !