Immunité : comprendre, soutenir & renforcer

« Quand le soleil est au plus bas et que le froid ébranle nos barrières,
C’est à l’intérieur de nous que se joue le plus grand combat. »

L’immunité et le système immunitaire sont soutenus par la phytothérapie et gemmothérapie depuis toujours. Cependant, notre confort actuel a induit de nouvelles pratiques quotidiennes qui sont sources de faiblesses immunitaires. Aussi, nous avons perdu les « bonnes » pratiques ancestrales qui permettent de soutenir notre immunité naturellement. Elixir Alchimique vous guide pour comprendre ce système et apprendre à le respecter tout naturellement.

• TABLE DES MATIERES •

  • Immunité – Les saisons et leurs conséquences : Comment la nature fait bien les choses et pourquoi certaines pratiquent mériteraient de ne pas être oubliées. Trouvons le juste milieux : l’équilibre !
  • Système immunitaire – Présentation générale : Les grandes lignes de ce système, simplement pour vous aider à vous comprendre, vous écouter, vous respecter et en conscience. La connaissance au service du bien-être !
  • Soutenir notre immunité avec la phytothérapie et gemmothérapie : Introduction générale aux plantes médicinales intéressantes pour renforcer vos défenses. Revenir aux sources et s’équilibrer naturellement !
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Immunité : Les saisons et leurs conséquences

Chaque année, notre organisme est rythmé par les saisons. Les changements de température, de lumière et d’humidité sont les premiers facteurs qui influencent nos rythmes biologiques. Ceci faisant varier l’équilibre de nos hormones, notre système nerveux et viscéral qui guident notre état de santé.
Aujourd’hui, notre mode de vie et nos priorités ont changés,
induisant de nouvelles conséquences sur notre système immunitaire.
Alors, les bonnes pratiques méritent d’être réappropriées et adaptées à nos conditions actuelles pour rester cohérentes et efficaces.

Je ne sais pas vous, mais personnellement même si cela paraît « normal » de tomber malade, depuis que j’ai compris comment l’éviter, je ne m’en prive pas !

RYTHME NATUREL & EQUILIBRE IMMUNITAIRE

l’automne : une transition

L’automne est une saison de transition. C’est le moment de commencer à soutenir notre système immunitaire en mettant en place les pratiques positives pour nous reconstruire et renforcer notre immunité. Une fois l’hiver arrivée, notre organisme devra surtout se concentrer sur se défendre quotidiennement.

Durant l’été, nous vivons une saison d’apogée ou d’extrême : la chaleur est à son maximum, nous faisons plus d’excès et nous avons le soleil pour booster notre énergie. Conséquences : les virus sont moins présents, nous accumulons plus de toxines et nous dépensons beaucoup d’énergie.

Une fois les énergies de l’automne installées, nous ne transpirons plus nos excès, nous manquons de cette « énergie solaire » et au fur et à mesure que l’humidité remonte et les températures descendent… Les souches pathogènes refont surfaces et se réinstallent tranquillement.

Alors, c’est tout naturellement que les animaux, comme au printemps, se purgent ! Ils mangent de l’herbe et d’autres végétaux, vomissent et se nettoient.
Oui, ça ne donne pas envie… C’est surement pour cela que nous ne le faisons plus. Conséquence : nous cumulons les toxines de l’été à celles de l’automne et jusqu’en hiver, plutôt que de s’en nettoyer pour préparer cette saison froide.

l’hiver : un nouvel extrême

En hiver, arrivé aux portes de la saison sombre (Solstice d’Hiver – Yule), l’humidité du printemps diminue, le froid sec de l’hiver s’installe et notre corps est poussé dans ses retranchements, tourné sur son intérieur pour s’y adapter. Nous avons alors besoin de ralentir le rythme, de mettre notre système neuro-végétatif en légère « dormance » ou « hibernation », mais notre rythme professionnel et familial à l’approche des fêtes ne ralentit pas… Si ce n’est l’inverse.

Les premières conséquences sont l’augmentation du nombre de virus et autres sources pathogènes véhiculés par l’air ou que le froid permet de conserver – à l’inverse de la chaleur de l’été ou de notre capacité à entrer en état de fièvre, pour combattre les infections : oui, les virus n’aimes pas le chaud.

Le saviez-vous : on pense que les virus se créent une « coque » de protection pour supporter le froid (qu’ils supportent bien… Puisqu’on les conserves au congélateur) qui se dissout à la chaleur. Aussi, nous savons que les rayons ultraviolets, très présent l’été, ont une influence « virucide » et que la meilleure condition d’évolution de beaucoup de souches pathogènes est un froid SEC (humidité 20 à 40%). Bref, c’est l’hiver quoi !

De plus, nous avons tendance à avoir besoin de manger plus gras, plus consistant et chargés en vitamines et minéraux pour aider notre corps à faire des réserves, à se protéger du froid et à rester en forme. Cependant, nous mangeons des aliments qui en contiennent de moins en moins… pourtant ces éléments sont à la base de notre homéostasie et donc de l’équilibre qui permet notre immunité.
C’est normal, à l’origine les aliments consommés en hiver ne sont pas pauvres du tout ! Oui, à l’origine 🙂 

RYTHME & HYGIENE DE VIE MODERNE

Une alimentation différente

De nos jours, l’alimentation est souvent au centre de nos plaisirs mais plus forcément au centre de notre nutrition.
Certains consomment parfois des aliments vides, transformés et parfois même pas naturels. Conséquences : Notre corps est leurré à chaque repas !

En effet, si vous donnez un légume à votre corps, il le conçoit comme naturellement composé de ce qu’il est supposé être (vitamines, minéraux, macronutriments etc.). Sauf que s’il a été transformé en « autre chose », le corps pense recevoir ce qu’il ne reçoit pas. Il va alors réagir de façon global à cet aliment et en fonction de ce qu’il est supposé être, induisant de « mauvaises réponses » de sa part et les dysrégulations que cela peut entraîner.

Un rythme sans pauses

Aussi, notre monde moderne a tendance à avoir un rythme qui ne suit pas les saisons. Nous prenons une pause aux grandes vacances d’été quand nous sommes supposé avoir notre plus belle énergie, nous reprenons à fond avec la rentrée quand nous devrions commencer à ralentir. Pour finir, nous devrions (naturellement) nous nettoyer en automne et au printemps, ce qui est devenu rare, et prendre soin de notre corps en hiver pour éviter les infections grâce à notre alimentation. Dommage, les fêtes arrivent et se respecter n’est plus la priorité.

Nous pouvons ajouter à cela que le stress chronique que beaucoup subissent a tendance à stimuler notre sécrétion de cortisol (surrénales) jusqu’à en produire trop, en réponse à un stress trop important et sans pauses. Conséquence : une faiblesse du système immunitaire et une fatigue chronique !

accumulations & conséquences

Alors aujourd’hui, nos intestins sont plus sollicités et nos aliments vont avoir tendance à augmenter son état inflammatoire, dommage quand nous savons que 80% de notre immunité nous vient des intestins ! Nos défenses immunitaires vont alors avoir tendance à « stagner » dans notre centre viscéral et donc, à ne pas être aussi disponible dans le reste du corps.

Le problème étant que les virus entrent prioritairement (dans notre monde moderne) par les voies respiratoires dont les muqueuses souffrent déjà des conséquences saisonnières (irritation, inflammation…) et sont particulièrement sollicitées pour réchauffer l’air, ce qui a pour conséquence une perte d’eau et donc un assèchement de ces muqueuses. Dans ces conditions : moins de défenses et plus sollicités, ces muqueuses risquent de perdre leurs batailles.

L’accumulation de ces deux phénomènes, ajouté à la fatigue nerveuse et physique qu’induit la saison froide et sombre, nous suffit souvent à « tomber malade », signe que notre corps n’a plus les moyens de combattre les sources infectieuses auxquelles il est incessamment exposé. 

• Immunité : Ce que nous pouvons retenir •

  • Les virus se conservent mieux durant l’hiver et s’établissent particulièrement dans un froid sec dont l’humidité est contenue entre 20 et 40%, c’est pour cela que le nombres de souches pathogènes est plus important à cette période.
  • Automne & Prévention : C’est le moment de retrouver notre équilibre en se nettoyant !
  • Hiver & Rythme de vie : C’est le moment « d’hiberner » un peu plus… Respectez-vous !
  • Pensez alimentation et respectez votre rythme pour prévenir plutôt que guérir !
  • Tomber malade est souvent la conséquence d’une faiblesse générale.
phytothérapie du poumons, de la respiration et du système immunitaire

Système immunitaire : Présentation générale

Nous sommes constamment exposé à des micro-organismes, tomber malade est souvent le résultat d’un déséquilibre du système immunitaire, qui reflète un état de déséquilibre général avant tout. Tout est déjà dans notre corps pour rester en forme, respectons ses messages et son travail.

Immunité innée et acquise

L’immunité est divisée en immunité innée et acquise, les deux sont importantes et doivent être soutenues

L’immunité est la première chose que nous voulons soutenir pendant l’hiver, elle se décompose en immunité innée et acquise, qui, comme leurs noms l’indiquent, ont une action commune et agissent en synergie mais ont une origine différente. 

  • L’immunité innée est commune à tous les animaux et est « non-spécifique ». Elle permet la première réponse immunitaire, notre première barrière qui réagit à une intrusion ou à la prolifération de certaines souches pathogènes. Ses cellules sont présentes par exemple dans la peau et les muqueuses, elle permet la réaction inflammatoire aigüe et n’évolue pas en fonction de nos rencontres et batailles passées.
  • L’immunité acquise est « spécifique », rencontrée seulement chez les vertébrés, elle s’adapte aux souches pathogènes rencontrées, elle évolue donc en fonction de notre parcours de vie. Cette réponse immunitaire complète notre réponse primaire « innée » en gardant en mémoire les souches pathogènes rencontrées. Elle garde alors en réserve des « forces spécifiques » prêtent à se déployer si nous retombons sur eux dans le futur.

Notre immunité conditionne notre réaction aux micro-organismes que l’on rencontre en permanence (parasites, champignons, virus et bactéries), avec lesquels nous entretenons soit une relation de symbiose, soit d’hôte pathogène.

Troubles du système immunitaire

Les troubles immunitaires sont divisés ainsi en « immunodéficience » qui va être responsable des infections chroniques ou aigües et qui suggère un déséquilibre primaire du Système Immunitaire (S.I.) qui doit ici être stimulé, et en « dérégulation du S.I. » qui va être responsable des hypersensibilités et des maladies Auto-immunes, souvent d’origine multi-systémique.

Pas besoin d’en retenir plus, c’est simplement pour information mais ceci n’est pas un cour d’immunologie. Je vous conseillerais simplement de penser global et « multi-systémique » quand vous pensez faiblesses immunitaires, mais ça c’est après que votre médecin ai écarté les risques plus rares ou singuliers.

Organes impliqués dans l’immunité

Le système viscéral est indispensable à notre immunité, tous nos organes digestifs sécrètent aussi des hormones qui sont nécessaires au maintient de notre santé et homéostasie. Aussi, l’intestin grêle est particulièrement impliqué dans les réactions immunitaires et contient une partie de notre microbiote. 
Le microbiote contenu majoritairement dans notre gros intestin (colon) est aussi essentiel à celui-ci.

Finalement, notre rythme de vie est en relation directe avec notre taux de cortisol sécrété par nos glandes surrénales, très important dans l’équilibre de notre l’immunité. Et nos poumons sont souvent les premiers à subir les conséquences de nos autres déséquilibres en ce qui concerne les infections.

Intestin grêle & Microbiote

Aussi, l’intestin (en tant qu’organe sécréteur) est primordial dans notre réponse immunitaire, prendre soin de lui en traitant ou évitant l’état inflammatoire chronique de l’intestin est déjà une étape importante de la régulation de notre immunité. Notre microbiote joue un rôle extrêmement important ici, nous protégeant des déséquilibres pathogènes qui viennent de notre alimentation et déterminant la qualité des réactions de nos membranes intestinales et donc, la qualité de ses fonctions immunitaires.

  • L’intestin grêle permet entre autre la création de l’acétylcholine et de la somatostatine, deux hormones qui participent d’une part au bon fonctionnement du système nerveux parasympathique (qui nous calme), d’autre part participent à élaborer l’état de bien-être, de « bonheur ». Aussi, il intervient activement dans notre système immunitaire à travers ses sécrétions et ses membranes digestives : une barrière immunitaire essentielle.
  • Le microbiote ainsi que les sécrétions digestives, participent activement à notre immunité acquise et en plus faible partie à notre immunité innée. Si ces éléments ne sont pas respectés, notre immunité ne peut correctement travailler.

Glandes surrénales & rythme de vie

Le cortisol, sécrété par les glandes surrénales, joue aussi un rôle très important dans ce processus, il favorise l’immunité dans des concentrations physiologiques et le perturbe quand il n’est pas régulé. En excès, le cortisol induit des infections à répétitions, en quantité insuffisante il entraîne des inflammations chroniques, des allergies et maladies auto-immunes. Le cortisol est sécrété par les glandes surrénales, qui varient en fonction du rythme que nous nous imposons quotidiennement par exemple.

  • Les glandes surrénales sécrètent le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline (entre autre), qui sont les hormones et transmetteurs de notre système nerveux sympathique (qui nous boost). Un stress chronique ou un rythme sans pause induit une sécrétion trop importante de ce cortisol, ce qui dans le temps épuise ce système et participe à une baisse majeure de l’immunité.

Poumons & Respiration

Nos poumons sont les organes qui vont, avec les voies respiratoires hautes, subir les conséquences secondaires d’un intestin qui ne travaille pas correctement et d’un état général fatigué, par infection directe d’une souche que nous avons respiré et que nous ne pouvons pas combattre.

  • Les poumons et l’ensemble des voies respiratoires sont devenus la porte d’entrée principale des souches pathogènes. Il est donc important de conserver des poumons « propres » ou désinfectés(=Bourgeons de Pin) et souples (=Bourgeons de Noisetier), en plus de mettre en place les bonnes pratiques pour conserver une système immunitaire efficace.

Autres

Nos reins et notre foie vont permettre la régulation générale de notre organisme. Le travail de nos organes dépurateurs ou « émonctoires » dont ils font parties, est primordial dans le maintient de notre homéostasie et donc de notre immunité. Aussi et finalement, le foie est central dans de nombreux processus physiologique. Nous conseillons de commencer par le nettoyer régulièrement avant de prendre en charge un autre déséquilibre auquel il pourrait participer !

• Système immunitaire : Ce que nous pouvons retenir •

  • Nous sommes constamment exposé à des micro-organismes, tomber malade est le résultat d’un déséquilibre du système immunitaire qui reflète l’état de déséquilibre général avant tout. Les souches pathogènes sont partout, à nous de conserver nos défenses !
  • Le système immunitaire est divisée en deux parties :
    • Immunité innée : Première réponse du corps à une intrusion. Elle permet notre réponse immune de base et n’évolue pas dans le temps en fonction de notre parcours de vie.
    • Immunité Acquise : Elle complète la réaction « innée » en développant de nouvelles réponses spécifiques aux souches que nous rencontrons durant notre vie.
  • Troubles du système immunitaire : souvent d’origine multi-systémique, c’est l’accumulation qui pèse sur tous les systèmes impliqués dans l’immunité qui induisent une grande partie des faiblesses immunitaires à l’origine des infections saisonnières.
  • Organes & système immunitaire :
    • Système respiratoire : la porte d’entrée principale des souches pathogènes.
    • Système digestif : respecter son alimentation pour prévenir plutôt que guérir.
    • Système surrénalien : accorder son rythme à la dynamique naturelle.

Soutenir ses défenses pourrait être résumé à :

  • notre alimentation pour que notre système digestif n’impacte pas notre immunité et qu’elle ne reste pas bloquée dans celui-ci.
  • notre rythme de vie et stress pour que nos surrénales n’induisent pas le même problème pour d’autres raisons !
  • Conserver des poumons efficaces : soutenez sa désinfection et souplesse pour prévenir plutôt que guérir !

Renforcer son immunité avec la phytothérapie

Pour introduire l’article dédié à la phytothérapie de l’immunité et la vidéo qui lui est liée, nous vous parlons ici des plantes médicinales qui soutiennent, renforcent ou équilibrent votre système immunitaire. Nous possédons tellement de belles plantes efficaces, faut-il encore savoir les utiliser. Si nous sommes fiers de vous proposer des préparations qui reflètent l’efficacité de ces plantes, c’est aussi notre rôle de vous permettre de les utiliser correctement !

Plantes médicinales de l’immunités :

  • Plantes immunostimulantes : boost, renforcent et soutiennent notre immunité innée et/ou acquise en fonction de la plante.
  • Plantes immunomodulantes : équilibrent notre organisme général de façon à réguler notre immunité.
  • Plantes chaudes, désinfectantes et tonifiantes : qui permettent de conserver la bonne fonction des organes impliqués dans l’immunité.
    • Plantes digestives : qui nettoient nos organes et soutiennent leurs fonctions, dont la diminution induit un impact secondaire du système immunitaire.
      A utiliser quand notre système digestif subit nos excès, compensent notre stress et participe à notre fatigue générale (=souvent mais sans le sentir).
    • Plantes pulmonaires : qui nettoient notre axe respiratoire, le protège ou l’aide à soutenir ses fonctions impactées par son contact aux souches pathogènes ;
      A utiliser quand nous voulons prévenir plutôt que guérir, en cas de sensibilité ou pour aider le corps à combattre une condition installée.
  • Plantes équilibrantes nerveuses et générales :
    • Plantes adaptogènes : qui nous aident à nous adapter à notre environnement et changements, qui soutiennent notre système nerveux central et aident à équilibrer la balance Sympathique / Parasympathique. A utiliser quand notre état général est à la base de nos faiblesses immunitaires.
    • Plantes des surrénales et du microbiotes : qui évitent l’épuisement du système viscéral et/ou qui équilibrent notre flore intestinale.

  • Classement des plantes médicinales de l’immunité •  

Plantes Immuno-
stimulante

  • Echinacée Poupre
  • Sureau Noir

Plantes Immuno-modulantes

  • Thym commun
  • Plantain Lancéolé
  • Basilic Sacré Tulsi
  • Hysope Officinale
  • Cassissier

Equilibre
pulmonaire

  • Bourgeons de Pin
  • Bourgeons de Noisetier
  • Sureau Noir
  • Thym
  • Hysope Officinale
  • Cyprès

Equilibre
intestinale

  • Bourgeons de Noyer
  • Echinacée Pourpre
  • Sureau Noir
  • Thym
  • Hysope Officinale
  • Sauge Officinale
  • Origan

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